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Méditer : ça commence à 18 ans avec mon père en Inde et plusieurs étapes s'en suivent à ce jour...

La méditation et moi, c'est une histoire qui a commencé il y a 30 ans avec mon père qui me met le pied à l'étrier en Inde. Se poursuivra une longue période "sans", toute la période où je travaille pour l'ONU à l'étranger, puis en 2003, elle reprend une place de choix dans ma vie accompagnée par des pratiques de pleine conscience. 

J'aime la diversité, m'ouvrir à l'inconnu et découvrir sans cesse de nouvelles choses et je suis aussi comme une abeille qui butine quand il s'agit de méditation. Plus on parle de langues, plus notre cerveau développe une aptitude à gérer la complexité. Pour moi, il en est de même pour toutes pratiques : nous sommes des êtres en évolution constante qui selon moi ne peuvent pas ou plus se cantonner à 1 seule pratique quand ils désirent évoluer car la vie est par nature changement et expansion. Selon moi, on a tout intérêt à expérimenter diverses techniques au cours de notre vie pour exprimer tout notre potentiel. Voilà ci-dessous quelques points de repère en images de cette rétrospective...

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La 1ère fois que j'ai médité en groupe, ce qu'on appelle les satsangs, ça s'est passé dans un ashram (photo ci-dessous) qui se situe au sud est de l'Inde à Chennai à mes 18 ans. C'est mon père qui m'a initiée. D'abord disciple d'Arnaud Desjardins, il a ensuite rejoint il y a plus de 30 ans le "Sahaj Marg" (la voie naturelle), une organisation à but non-lucratif qui s'appelle maintenant "Heartfulness". Une de mes premières expériences de méditation constitue un très bon souvenir : méditer la nuit pour le passage du nouvel an dans ce très bel Ashram avec des centaines de personnes. Et c'est un rituel que je continue à faire la plupart des années. A cette époque, je méditais de manière très ponctuelle surtout quand j'étais en Inde ou avec mon père.

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- A la fin de mes études, l'entrée dans la vie active prend le dessus. Je vais vivre dans différents pays pour travailler pour l'ONU et 

j'arrête complétement de méditer : je favorise l'action sur l'introspection.

- C'est en 2003-2005 que l'envie de reprendre la méditation se fait sentir : de l'eau est passée sous les ponts et quelque chose en moi a besoin d'être nourrie au-delà de l'action et du "faire". Je ressens une fatigue de toutes ces années sur le terrain, j'ai besoin de me ressourcer. Je reprends assidument 

la méditation comme enseignée au "Sahaj Marg", une méditation sur la région du coeur. Cependant je ressens le besoin d'expérimenter d'autres types de méditation après 2 ans de pratique régulière.

- Dès 2006, je m'intéresse aux "

méditations de pleine conscience" comme enseignées par John Kabat Zinn, le père de la MBSR, un programmes de réduction de stress basé sur la méditation, et à l'enseignement sur la pleine conscience d'Eckhart Tolle et de Thich Nhat Hahn. L'enseignement d'Eckhart notamment me fascine et son ouvrage "le pouvoir du moment présent" reste une référence pour moi sur la "présence à soi". Je regarde avec grand intérêt en 2008, la série de Webcasts qu'Eckhart fait avec Oprah sur son livre "Nouvelle Terre". C'est là où je comprends l'importance d'être présent à soi bien au-delà des moments "formels" de méditation : de cultiver une présence, une paix intérieure qui nous nourrit tout le temps, du lever au coucher, dans toutes les activités. Je ressens desuite les effets de son enseignement sur ma relation à moi, aux autres et à la vie. Un nouveau niveau de conscience commence alors à se déployer en moi. J'ai partagé avec de très nombreux amis mon intérêt pour Eckhart Tolle et je sais que beaucoup d'entre eux ont aussi été impactés de manière positive par son enseignement.

- En 2012, je me rends à Londres pour rejoindre une amie vivant la-bas et nous participons à une méditation avec 

Thich Nhat Hanh et ses moines qui réunira plus de 3000 personnes à Trafalgar square, un moment inoubliable.

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- Entre 2012 et 2015, je continue avec des méditations et pratiques de pleine conscience, j'utilise 

la cohérence cardiaque et je commence aussi à m'intéresser aux méditations guidées de Deepak Chopra et de Wayne Dyer.

- En 2016, j'ai la grande joie de rejoindre 500 personnes pour participer à 

une retraite de 5 jours avec Eckhart Tolle à New York aux États-Unis : le pouvoir de son enseignement est à la hauteur de sa simplicité. Il parle souvent de "verticalité" pour désigner la dimension de l'être et d'espace intérieur pour faire référence à la "présence" qui réside en chacun de nous.

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2016 est aussi l'année où je découvre l'enseignement très puissant de Dr. Joe Dispenza sur la physique quantique et la "science du changement et des possibles" avec pour vecteur principal de changement les 

méditations guidées que j'appelle "créatrices" car elles se concentrent sur le "futur souhaité" : je fais son stage progressif à Paris, suivi de celui à Cancun et à Cabos aussi en 2017. C'est à Cancun que des symptômes liés à une candidose sévère disparaissent du jour au lendemain grâce aux nombreuses heures de méditations qui ont permis à mon corps de se régénérer.

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Pour finir avec cette rétrospective, je ne peux pas oublier le lieu où j'ai probablement le plus médité dans la nature ces dernières années : Lutry! L'été est une période très propice pour méditer dans la nature, j'aime descendre très tôt, des fois au lever du soleil pour méditer face au lac. Une fois sur place, selon ce que je ressens, j'opte pour une méditation sans "objet" ou une méditation de pleine conscience ou une méditation guidée. Méditer est devenu un mode de vie qui me permet notamment pour ma part d'accéder à mon intuition et à ma créativité, d'exprimer mon potentiel dans ma vie personnelle et professionnelle.

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Si vous désirez commencer à méditer, découvrez sur mon site ce que je propose avec mes prochains ateliers et programmes. Les méditations guidées font partie de tous mes ateliers sous une forme ou une autre.